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Mis à jour : il y a 35 min 15 sec

Sortie d’AgentJ en 2.1 - Une nouvelle version majeure depuis la 1.6

il y a 1 heure 53 min

AgentJ est une solution anti-spam utilisé pour filtrer et bloquer les messages indésirables (spams) en entrée et en sortie.
Ce logiciel est une solution sous licence GNU Affero General Public License V3.

Voici une description générale de ses fonctionnalités :

  • Filtrage du spam : Identifie les messages non sollicités ou suspects (spams) à l'aide d'algorithmes qui analysent le contenu, les adresses d'envoi, et d'autres facteurs.
  • Apprentissage automatique : Utilise des techniques d'apprentissage automatique pour s'adapter aux nouveaux types de spam et améliorer son efficacité au fil du temps.
  • Blocage des adresses : Peut bloquer ou mettre sur liste noire certaines adresses e-mail, domaines, ou adresses IP connues pour envoyer des spams.
  • Authentification humaine : La première fois qu'un nouvel expéditeur vous contacte, un mail de confirmation lui est envoyé pour vérification
  • Rapports et statistiques : Fournis des rapports pour suivre le nombre de spams bloqués, les tendances, et d'autres informations utiles pour les administrateurs.
  • Personnalisation : Permet de définir des règles spécifiques, de créer des listes blanches (whitelist) et noires (blacklist), et d'adapter le niveau de filtrage en fonction des besoins.
  • Gestion multi domaines mail distincts ou miroir.
  • Rapport quotidien pour les utilisateurs qui les informe des mails en attente de déblocage.


Cette nouvelle version 2.1 amène son lot d’améliorations, mais elle est surtout marquée par une amélioration majeure : la gestion des mails envoyés / le filtrage de mail en sortie.

Filtrage de mails en sortie

Cela permet de gérer l’ensemble du flux de mails sortants.

Apprentissage des mails sortants

Cette fonctionnalité permet que, lors d’un envoi de mail par un utilisateur interne, les destinataires (to, cc et cci) soient automatiquement autorisés.
Nous retrouverons les adresses autorisées comme les adresses actuelles avec comme précision « autorisée par envoi de mail ».

Paramétrage du taux d’envoi de mail

L’objectif est de permettre le paramétrage du nombre de mails par heure, par utilisateur. Le paramétrage pourra se faire soit pour le domaine mail, soit pour un groupe d’utilisateur, soit pour un utilisateur.
Sur un compte utilisateur, il sera indiqué le taux en vigueur et l’usage actuel pour l’utilisateur.

Alerte sur évènements indésirables

Cette fonctionnalité permettra de paramétrer un envoi d’alerte à un ou des mails spécifiques.
Les alertes pourront être envoyées lors des événements suivant :
• Spam (le niveau considéré comme Spam sera réglable)
• Virus
• Dépassement du taux d’envoi

Recherche de mail

Nous avons ajouté une recherche de mail avancé pour l’administrateur.

Libération depuis le rapport mail

Maintenant, il n’est plus nécessaire de se loguer pour libérer un mail depuis le rapport quotidien envoyé par AgentJ un simple clique suffit.

Amélioration du tableau de bord

Nous avons amélioré le rendu du tableau de bord des statistiques

Prévisualisation sécurisée des emails

Vous pouvez désormais prévisualiser vos emails bloqués avant de décider de les libérer (ou non).

Test de performance

Nous avons effectué des tests de performance sur un VM avec 4 cœurs et 4 Go de RAM avec les paramétrages par défaut. AgentJ traite 10 000 mails en 11 min. Pour précision, les tests ont été effectués avec l’envoi de mail valides, car ils sont les plus longs en traitement comparé à des spams.

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Agenda du Libre pour la semaine 13 de l'année 2025

24 mars, 2025 - 13:47

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 79 événements (France: 72, Suisse: 1, internet: 3, Québec: 3) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire [FR Nantes] 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte - Du lundi 3 mars 2025 à 10h00 au vendredi 28 mars 2025 à 11h00.

23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

La chaire UNESCO RELIA avec l’aide du réseau UNOE et de l’Université européenne du bien-être EUniWell propose une initiative inédite pour participer à la semaine internationale de l’éducation ouverte OEWeek, promue par Open Éducation Global: 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

Le projet est simple:

  • Une publication d’un article par jour durant tout le mois de mars sur 3 blogs.
  • Chaque article promeut un argument pour convaincre d’opter pour l’éducation ouverte
  • Des contributions du monde entier: 23 contributeurs dont 3 de Nantes Université, 13 pays représentés, dans 8 langues.
  • Toutes les contributions seront sous Licence Créative Commons BY, pour en faciliter les diffusions et réutilisations.

Rendez-vous sur le blog de la Chaire Relia pour vous laisser convaincre chaque jour un peu plus qu’il faut adopter l’éducation ouverte !

[FR Limoges] ExpoLibre - Du mardi 4 mars 2025 à 10h00 au samedi 29 mars 2025 à 18h00.

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ExpoLibre (une expo sur le logiciel libre:D)

Expolibre est un ensemble de panneaux destinés au grand public qui présentent la philosophie du logiciel libre, mouvement qui se développe depuis le début des années 80, et expliquent ce que sont les logiciels libres. L’objectif est de sensibiliser aux enjeux de société liés à cette révolution informatique.

Dans l’esprit du logiciel libre, cette exposition est « libre » et nous vous invitons à la télécharger pour la diffuser, la copier, l’exposer ou l’adapter.

L’Expolibre a été réalisée par le groupe sensibilisation de l’April, dont l’objectif est la production, l’inventaire et l’amélioration des ressources de communication autour du logiciel libre, à des fins de promotion et de sensibilisation du public à ces enjeux.

Pour en savoir plus sur l’Expolibre : www.expolibre.org.

(plus d’informations auprès de la Bfm centre-ville: 05 55 45 96 53)

Exposition proposée par le réseau des Bfm de Limoges
dans le cadre du Mois Du Logiciel Libre.

[FR Valence] Interview radiophonique de fédinautes ardéchois et drômois - Du dimanche 23 mars 2025 à 12h10 au samedi 29 mars 2025 à 13h00.

Dans le cadre de Libre en fête et des mouvements de migration vers le Fédivers, l’émission 392 d’Underscore a accueilli deux mastonautes locaux dans le studio de Radio Méga (à Valence), dans le but de les interroger sur leur utilisation du Fédivers et de diffuser leurs retours d’expérience sur les ondes de Radio Méga (dimanche 23 mars et samedi 29 mars, autour de Valence) et de Radio Cactus (mardi 25 mars, autour de Semur-en-Brionnais).

L’émission pourra également s’écouter en podcast: retrouvez plus d’informations à ce sujet sur le site web de l’émission.

[FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion - Le lundi 24 mars 2025 de 09h00 à 10h00.

Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

Inscription | GPS 43.60524/3.87336

Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

[FR Montpellier] Dons d’Ordinateurs | Matos Gratos Montpel'libre - Le lundi 24 mars 2025 de 14h30 à 15h30.

Le Matos Gratos du mois est un concept que nous vous proposons.

Montpel’libre fournira 2 ordinateurs bourrés de logiciels libres à Info-Jeunes. Montpel’libre assurera évidemment la prise en main des machines, des formations si nécessaire, l’entretien et les mises à jour nécessaires.

En effet, lors des Linux-Party que nous organisons, nous nous sommes aperçus que certaines personnes avaient le désir de migrer ou d’utiliser un système d’exploitation Libre tel que GNU/Linux, mais que ces personnes n’avaient pas forcément les moyens financiers d’acheter un ordinateur.

Montpel’libre est souvent contactée pour recevoir des dons d’ordinateurs en tout genre. Bien sûr, tout n’est pas en parfait état, mais après un contrôle des composants, avec plusieurs machines, il est possible de reconstituer un nouvel ordinateur en état de marche. Ces machines sont reconditionnées dans l’un de nos ateliers « Do It Together » qui pourrait se traduire par « faisons-le ensemble », avec un système d’exploitation libre, moderne et performant, flambant neuf et reparti pour plusieurs années de bons et loyaux services. Les pièces détachées restantes partiront dans un jerri ou chez Emmaüs.

Vous l’aurez compris, ce matériel d’occasion, sera cédé sans aucune garantie, néanmoins, nous assurerons le suivi et l’apprentissage dans nos permanences.

Lundi 24 mars 2025 de 14h30 à 15h30
Info-Jeunes CRIJ – 6, rue d’Obilion, 34000 Montpellier
Inscriptions nécessaires, places limitées | Infos | GPS 43.606920/3.879413

[FR Lézignan-Corbières] Install Partie - Le lundi 24 mars 2025 de 17h30 à 19h30.

Votre ordinateur commence à être lent, vous souhaitez utiliser un système d’exploitation libre, mais vous ne savez pas comment le faire?

À l’occasion du libre en fête 2025, la MJC de Lézignan-Corbières vous propose de venir apprendre à changer votre système d’exploitation tous les lundis de mars de 17 h 30 à 19 h 30 grâce à nos bénévoles.

Cet atelier est totalement gratuit. Nous espérons vous voir venir nombreux!!!

[internet] Mapathon 2024-2025 par CartONG - Le lundi 24 mars 2025 de 18h00 à 20h00.

Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne!

Mercator et Meta-press.es présentés au prochain webinaire de la série "Open Source by OW2"

24 mars, 2025 - 09:52
OW2 donnera la parole aux projets Mercator et Meta-press.es, le jeudi 3 avril 2025 à 16h00

Cet épisode est le quatrième de la série de webinaires « Open Source by OW2 », dédiée aux innovations open source, aux projets et à la communauté OW2, ainsi qu’aux opportunités de financement open source dont le programme européen NGI. Découvrez de nouveaux projets, des technologies, de l’innovation, des modèles ouverts au sens large (science/données/matériel/éducation/normes/protocoles/etc.), mais aussi des biens communs numériques, des financements, des modèles économiques, de la coopération et de l’impact social. Chaque webinaire met en avant un projet OW2 et un projet financé par NGI.

Agenda:

16:00: Introduction par Pierre-Yves Gibello, OW2 CEO
16:05: Mercator, une application web conçue pour faciliter la cartographie des systèmes d'information, presentée par Didier Barzin, Responsable Sécurité des Systèmes d'Information du Centre Hospitalier Émile Mayrisch (Luxembourg).
16:25: Meta-press.es, une extension de Firefox pour explorer les news récentes des médias sur votre moteur de recherche, sans intervention de tracker ou d'entreprise quelconque, presenté par Simon Descarpentries, Directeur général Acoeuro.com..

L’inscription est gratuite mais obligatoire. Les présentations ont lieu en anglais. N’hésitez pas à diffuser l’invitation !

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Assemblées générales de l'April du 15 mars 2025

23 mars, 2025 - 08:41

Samedi 15 mars 2025 ont eu lieu non pas une, mais deux assemblées générales (AG) des membres de l'April (NdM: dont l'association LinuxFr qui est adhérente). En effet, l'assemblée générale ordinaire (AGO) a été précédée par une assemblée générale extraordinaire (AGE) pour voter sur la proposition de nouveaux statuts. Les deux AG se sont déroulées à la Faculté des Sciences et Ingénierie à Paris (5e), avec diffusion vidéo.

Le programme du week-end comprenait aussi un temps des conférences éclairs samedi matin (celui-ci ouvert aussi aux non membres), une soirée festive et une journée de travail entre membres et soutiens de l'association (April Camp) dimanche 16 mars. Ce moment important dans la vie de l'association s'est déroulé dans la bonne humeur et a été l'occasion d'échanges enrichissants pour tout le monde.

Adoption de nouveaux statuts plus inclusifs

L'April ne s'adresse pas qu'aux hommes ! Pourtant, nos statuts ne semblaient s'adresser qu'à ceux-ci - « les adhérents », « les membres actifs », « le président », etc. Il était donc temps de revoir le texte de nos statuts pour les rendre plus inclusifs, en cohérence avec le travail engagé depuis plusieurs années par l'association pour favoriser la participation de toutes et tous à nos actions.

Pas besoin de recourir au point médian ou à des néologismes - pourtant tant aimés par notre présidente libraire Bookynette :) - pour rendre ce texte plus inclusif. Les pratiques que nous avons choisies sont déjà connues et régulièrement utilisées : l'emploi de mots épicènes (« membre »), de mots englobants (« les personnes »), de doublets (« candidates et candidats ») ; les reformulations (« les membres bénéficient d’une représentation » au lieu de « sont représentés »).

Une raison secondaire, qui a appuyé la décision de se mettre au travail, était « l’ancienneté » des statuts : depuis 2005, certains articles n’étaient plus applicables du fait, par exemple, de changements réglementaires ou de statuts pensés pour un nombre de membres inférieur à ce que nous connaissons désormais.

Les nouveaux statuts ont été approuvés par un vote des membres de l'association dans le cadre de l'AGE, qui est l'organe compétent pour ce type de modification. 92% des membres ont voté en faveur des nouveaux statuts, 3% ont voté contre et il y a eu 5% d'abstention.

C'est donc avec beaucoup de joie que nous avons procédé à la mise à jour de nos statuts. Le nouveau texte est en ligne, avec également l'historique des versions précédentes.

Publication du rapport moral sur l'année 2024

Comme de coutume, suite à l'AGO, nous avons publié notre rapport annuel d'activité : nous vous invitons à le consulter en ligne ou en version PDF.

77 pages vous font peut-être un peu peur ? Nous avons pensé à cette éventualité et avons prévu un résumé qui se lit en 10 minutes ;)

Bonne lecture à vous !

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La fin des ERP libres ? - « Libre à vous ! » du 4 mars 2025 - Podcasts et références

21 mars, 2025 - 13:58

Deux-cent-trente-huitième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Facturation et encaissement… les logiciels libres à l’épreuve des réformes fiscales
  • Une nouvelle Pépite libre de Jean-Christophe Becquet sur Pyronear – une solution pour la détection précoce des incendies dans les espaces naturels

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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20 mars, 2025 - 09:46

Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants du mois de février 2025 :

Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

Les livres

Venez tester si Fedora Linux a trouvé la bonne réponse avec la version 42 Beta

18 mars, 2025 - 16:02

En ce mardi 18 mars 2025, la communauté du Projet Fedora sera ravie d’apprendre la disponibilité de la version bêta de Fedora Linux 42.

Malgré les risques concernant la stabilité d’une version bêta, il est important de la tester ! En rapportant les bogues maintenant, vous découvrirez les nouveautés avant tout le monde, tout en améliorant la qualité de Fedora Linux 42 et réduisant du même coup le risque de retard. Les versions en développement manquent de testeurs et de retours pour mener à bien leurs buts.

La version finale est pour le moment fixée pour le 15 ou le 22 avril.

Sommaire Expérience utilisateur
  • L’environnement de bureau GNOME est proposé dans sa version 48 ;
  • L’environnement de bureau Xfce bénéficie de la version 4.20 ;
  • L’environnement de bureau LXQt passe à la version 2.1 ;
  • Le logiciel d’installation d’Anaconda devient une application Wayland native ;
  • Anaconda a enfin une interface web UI pour l’étape du partitionnement ;
  • Anaconda en profite pour également être une web UI par défaut pour Fedora Workstation ;
  • L’édition KDE Plasma devient une édition à part entière, étant mise au même niveau que Fedora Workstation avec l’environnement GNOME ;
  • L’écran de chargement lors du démarrage plymouth utilise simpledrm pour réduire l’attente qu’un GPU soit disponible ;
  • L’environnement de bureau COSMIC bénéficie de sa propre édition Spin ;
  • Activation de la mise à jour automatique par défaut pour la version atomique de KDE Plasma nommée Kinoite.
Gestion du matériel
  • Amélioration de la prise en charge des webcams basées sur le protocole MIPI au lieu de USB dans les ordinateurs portables x86 ;
  • L’Intel Compute Runtime, qui prend en charge notamment le fonctionnement de l’API OpenCL pour les processeurs Intel, a été mise à jour vers la version 24.39 qui signifie également une non prise en charge des processeurs d’avant 2020 (à partir de la 12ᵉ génération) ;
  • Introduction de la pile Intel SGX pour permettre son utilisation dans le futur pour améliorer l’isolation et la protection mémoire en particulier pour les machines virtuelles ;
  • Intégration du projet FEX dans les dépôts pour permettre l’exécution des programmes x86 / x86_64 depuis les architectures AArch64 ;
  • L’installateur Anaconda utilise la norme GPT par défaut pour la table de partitionnement pour les architectures PPC64LE et s390x, l’architecture x86_64 et Aarch64 ayant déjà sauté le pas avec Fedora Linux 37 ;
  • Les versions atomiques n’auront plus d’images compatibles avec l’architecture PPC64LE ;
  • Le paquet du logiciel Zezere qui sert à automatiser l’installation et la configuration de systèmes IoT a été retiré des dépôts.
Internationalisation
  • Mise à jour de l’entrée de saisie IBus 1.5.32 ;
  • Son aide à la saisie pour le chinois ibus-libpinyin est aussi mise à jour à la version 1.16 ;
  • Proposition d’une nouvelle aide à la saisie vocale avec Ibus Speech to Text via le paquet ibus-speech-to-text qui permet de faire de la reconnaissance vocale en local.
Administration système
  • Les répertoires /usr/bin et /usr/sbin sont fusionnés ;
  • DNF5 va proposer à l’utilisateur de supprimer les clés GPG qui ont expiré, ou qui ont été révoquées, évitant de devoir le faire à la main avec la commande rpmkeys --delete ;
  • La commande fips-mode-setup a été retirée du paquet crypto-policies qui permet de rendre dynamiquement son système compatible avec les exigences du gouvernement américain concernant les modules cryptographiques. Cette option doit être activée lors de l’installation par d’autres moyens maintenant ;
  • Le navigateur de fichiers pour Cockpit cockpit-navigator est remplacé par cockpit-files ;
  • Les éditions dérivées de Fedora Workstation auront par défaut le pare-feu configuré avec l’option IPv6_rpfilter=loose, ce qui suit la politique appliquée pour l’IPv4 depuis Fedora 30 ;
  • Ajout du paquet bpfman pour le déploiment et la gestion des programmes eBPF dans le système ;
  • Réduction du nombre de règles SELinux liées au type unlabeled_t qui mènent à ne pas enregistrer dans le journal d’audit des erreurs détectées ;
  • Mise à jour de l’outil de gestion de configuration Ansible à la version 11 ;
  • Le serveur de proxy inverse Apache Traffic Server évolue vers sa 10ᵉ version ;
  • La version de compatibilité PostgreSQL 15 a été retirée, PostgreSQL 16 reste la version par défaut ;
  • Les utilitaires liés au projet OpenDMARC ont été mis dans des paquets individuels au lieu du paquet opendmarc qui les fournissait tous ;
  • L’agent pam-ssh-agent a été supprimé des dépôts.
Développement
  • La chaîne de compilation GNU bénéficie de GCC 15, binutils 2.44, glibc 2.41 et gdb 15 ;
  • La chaîne de compilation LLVM progresse à la 20ᵉ version ;
  • La boîte à outils Python nommée Django utilise la version 5.x ;
  • Mise à jour du langage Go vers la version 1.24 ;
  • Le langage Ruby brille avec la version 3.4 ;
  • Le langage de programmation PHP s’impose de tout son poids à la version 8.4 ;
  • Le compilateur du langage fonctionnel Haskell, GHC, passe à la version 9.8 et sa suite de paquets Stackage utilise la version 23 ;
  • Le langage de programmation fonctionnel Idris dispose d’une mise à jour majeure vers sa 2ᵉ version ;
  • Le langage de scripts Tcl/Tk a été mis à jour vers la 9ᵉ version ;
  • La bibliothèque de calcul scientifique en Python NumPy passe à la version majeure 2 ;
  • L’outil de développement de paquets Python Setuptools a été mis à jour vers la version 74 ;
  • Mise à jour de la bibliothèque de compression zlib-ng à la version 2.2.x ;
  • La bibliothèque graphique SDL utilise la version 3 pour assurer la compatibilité avec sa version 2 dorénavant ;
  • Les anciennes versions de OpenJDK pour le langage Java à savoir 8, 11 et 17 ne sont plus fournies par les dépôts de Fedora mais devront être installés via un dépôt tiers tel que Adoptium Temurin dont le paquet adoptium-temurin-java-repository permet son activation ;
  • Le paquet de compatibilité Python pour la version 3.8 a été retiré ;
  • La bibliothèque Rust zbus version 1 a été supprimée, la version 4 ou supérieure reste proposée dans les dépôts ;
  • La bibliothèque de compatibilité entre Rust et Python, PyO3, se voit retirer les anciennes versions 0.19, 0.20, et 0.21 ;
  • L’utilitaire d’exécution des tests unitaires en Python python-pytest-runner est déprécié et sera supprimé dans un futur proche ;
  • La bibliothèque de compatibilité entre GTK3 et Rust est marquée comme dépréciée et sera supprimée dans une prochaine version.
Projet Fedora
  • Fedora Linux proposera des archives permettant d’être installé avec Windows Subsystem for Linux ;
  • Les paquets RPM peuvent bénéficier de la fonction systemd sysusers.d pour créer des utilisateurs dédiés lors de l’installation des paquets RPM ;
  • Les mises à jour de Fedora CoreOS passent de OSTree à OCI ;
  • Les fichiers Kickstart seront distribués également comme des artéfacts OCI ;
  • Activation par défaut de composefs pour les images atomiques bureautiques de Fedora Linux ;
  • L’utilitaire edk2 est compilé avec des options de sécurité supplémentaires pour améliorer la sécurité des machines virtuelles reposant sur l’UEFI ;
  • Les images live de Fedora Linux utilisent le système de fichiers EROFS en lieu et place de SquashFS ;
  • Ajout d’un générateur de dépendances pour les extensions de GNOME Shell, permettant de lier la version de l’extension avec celle de gnome-shell à partir du fichier metadata.json de l’extension ;
  • Redéfinition des dépendances de nombreux paquets de git vers git-core.
Tester

Durant le développement d’une nouvelle version de Fedora Linux, comme cette version Beta, quasiment chaque semaine le projet propose des journées de tests. Le but est de tester pendant une journée une fonctionnalité précise comme le noyau, Fedora Silverblue, la mise à niveau, GNOME, l’internationalisation, etc. L’équipe d’assurance qualité élabore et propose une série de tests en général simples à exécuter. Suffit de les suivre et indiquer si le résultat est celui attendu. Dans le cas contraire, un rapport de bogue devra être ouvert pour permettre l’élaboration d’un correctif.

C’est très simple à suivre et requiert souvent peu de temps (15 minutes à une heure maximum) si vous avez une bêta exploitable sous la main.

Les tests à effectuer et les rapports sont à faire via la page suivante. J’annonce régulièrement sur mon blog quand une journée de tests est planifiée.

Si l’aventure vous intéresse, les images sont disponibles par Torrent ou via le site officiel.

Si vous avez déjà Fedora Linux 41 ou 40 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers la bêta. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

En cas de bogue, n’oubliez pas de relire la documentation pour signaler les anomalies sur le BugZilla ou de contribuer à la traduction sur Weblate. N’oubliez pas de consulter les bogues déjà connus pour Fedora 42.

Bons tests à tous !

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Revue de presse de l’April pour la semaine 11 de l’année 2025

17 mars, 2025 - 13:52

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Agenda du Libre pour la semaine 12 de l'année 2025

16 mars, 2025 - 17:41

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 58 événements (France: 53, internet: 3, Belgique: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire [FR Nantes] 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte - Du lundi 3 mars 2025 à 10h00 au vendredi 28 mars 2025 à 11h00.

23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

La chaire UNESCO RELIA avec l’aide du réseau UNOE et de l’Université européenne du bien-être EUniWell propose une initiative inédite pour participer à la semaine internationale de l’éducation ouverte OEWeek, promue par Open Education Global: 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

Le projet est simple:

  • Une publication d’un article par jour durant tout le mois de mars sur 3 blogs.
  • Chaque article promeut un argument pour convaincre d’opter pour l’éducation ouverte
  • Des contributions du monde entier: 23 contributeurs dont 3 de Nantes Université, 13 pays représentés, dans 8 langues.
  • Toutes les contributions seront sous Licence Créative Commons BY, pour en faciliter les diffusions et réutilisations.

Rendez-vous sur le blog de la Chaire Relia pour vous laisser convaincre chaque jour un peu plus qu’il faut adopter l’éducation ouverte !

[FR Limoges] ExpoLibre - Du mardi 4 mars 2025 à 10h00 au samedi 29 mars 2025 à 18h00.

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ExpoLibre (une expo sur le logiciel libre:D)

Expolibre est un ensemble de panneaux destinés au grand public qui présentent la philosophie du logiciel libre, mouvement qui se développe depuis le début des années 80, et expliquent ce que sont les logiciels libres. L’objectif est de sensibiliser aux enjeux de société liés à cette révolution informatique.

Dans l’esprit du logiciel libre, cette exposition est « libre » et nous vous invitons à la télécharger pour la diffuser, la copier, l’exposer ou l’adapter.

L’Expolibre a été réalisée par le groupe sensibilisation de l’April, dont l’objectif est la production, l’inventaire et l’amélioration des ressources de communication autour du logiciel libre, à des fins de promotion et de sensibilisation du public à ces enjeux.

Pour en savoir plus sur l’Expolibre : www.expolibre.org.

(plus d'informations auprès de la Bfm centre-ville: 05 55 45 96 53)

Exposition proposée par le réseau des Bfm de Limoges
dans le cadre du Mois Du Logiciel Libre.

[FR Mourenx] Semaine de(s)Connexions - Du samedi 15 mars 2025 à 10h00 au samedi 22 mars 2025 à 17h00.

Semaine DE(S)CONNEXIONS

Ne restez pas de marbre

Osez, nettoyez, questionnez, choisissez vos usages numériques

Parmi les nombreuses propositions de cette semaine dédiée aux enjeux environnementaux, sanitaires et sociétaux du Numérique, des activités concernent directement les logiciels libres:

Samedi 15 mars à 10h au MI[X] à Mourenx: Installons Linux pour donner une seconde vie à votre ordi !

Mercredi 19 mars au MI[X] à Mourenx :

  • À partir de 13h30: de nombreux stands dont Les alternatives aux géants du Web (logiciels et services libres)
  • 14h: Atelier Conseils pour éviter d'être pisté
  • 15h30: Balade Streetcomplete pour participer à enrichir la carte Openstreetmap

Samedi 22 mars de 14h à 17h à la recyclerie Créa'Locale à Orthez: Installons Linux pour donner une seconde vie à votre ordi !

Découvrez le programme complet sur cette page !

[FR Gourdon] Découverte Ubuntu (Linux) - Le lundi 17 mars 2025 de 10h00 à 12h00.

Venez découvrir Ubuntu, un système d’exploitation libre, sécurisé et accessible à tous. Cet atelier est ouvert aux débutants et permettra d’explorer les bases de cet environnement, idéal pour un usage quotidien ou pour donner une seconde vie à un ancien ordinateur.

Au programme:

Atelier : Mieux comprendre l'impact du Cyber Resilience Act sur les pratiques Open Source !

14 mars, 2025 - 17:47
ATELIER du lundi 31 mars de 11h30 à 13h30 à Paris (participation en ligne possible).

Etes-vous prêts pour les échéances de 2026 et 2027 du Cyber Resilience Act (CRA) ?

Le CRA est un dispositif adpoté par la Commission Européenne en 2024 pour répondre à la vulnérabilité accrue aux cyberattaques des entreprises et services publics européens,. Il vise à renforcer la cybersécurité et la cyberrésilience des produits logiciels (et matériels qui comportent des éléments numériques) connectés.

Le premier guide de conformité au CRA dédié aux acteurs de l’open source, proposé par le CNLL et inno³ a pour objectif de faciliter la compréhension du CRA et les effets attendus, et de proposer des recommandations concrètes.

N'attendez pas pour commencer à évaluer vos obligations nouvelles à venir et les adaptations nécéssaires de vos processus, rejoignez l'atelier du 31 mars !

Projets Libres! Saison 3 épisode 11 : de Lutèce à Cité libre - Paris.fr

11 mars, 2025 - 11:18

Pour ce nouvel épisode, nous explorons le projet Lutèce, qui fait tourner les services numériques de la ville de Paris.

Avec Magali Lemaire et Philippe Bareille, nous abordons les sujets suivants :

  • l'histoire de Lutèce
  • ses grandes évolutions
  • l'équipe qui développe Lutèce
  • Lutèce et la concurrence
  • la création de Cité libre et ses ambitions
  • l'OSPO (Open Source Programme Office) de la ville de Paris
  • et bien plus

Bonne écoute !

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Le RFFlabs et sa pratique du Libre - « Libre à vous ! » du 25 février 2025 - Podcasts et références

10 mars, 2025 - 19:06

237ème «  Libre à vous !  » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : le RFFLabs (Réseau Français des FabLabs, Espaces et Communautés du Faire) et sa pratique du Libre, avec avec Antoine et Justine Faiderbe du réseau, ainsi que Clara Carrère de l’agence qui développe le logiciel libre de gestion Fab Manager.
  • miner librement, c'est possible : interview de Clémentine et Jules, mineuse, mineur dans Luanti, plateforme de jeu vidéo libre
  • la chronique La pituite de Luk sur « Auto de fé »

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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Agenda du Libre pour la semaine 11 de l'année 2025

9 mars, 2025 - 23:34

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 71 événements (France: 66, internet: 3, Belgique: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire [FR Nantes] 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte – Du lundi 3 mars 2025 à 10h00 au vendredi 28 mars 2025 à 11h00.

23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

La chaire UNESCO RELIA avec l’aide du réseau UNOE et de l’Université européenne du bien-être EUniWell propose une initiative inédite pour participer à la semaine internationale de l’éducation ouverte OEWeek, promue par Open Éducation Global: 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

Le projet est simple:

  • Une publication d’un article par jour durant tout le mois de mars sur 3 blogs.
  • Chaque article promeut un argument pour convaincre d’opter pour l’éducation ouverte
  • Des contributions du monde entier: 23 contributeurs dont 3 de Nantes Université, 13 pays représentés, dans 8 langues.
  • Toutes les contributions seront sous Licence Créative Commons BY, pour en faciliter les diffusions et réutilisations.

Rendez-vous sur le blog de la Chaire Relia pour vous laisser convaincre chaque jour un peu plus qu’il faut adopter l’éducation ouverte !

[FR Limoges] ExpoLibre – Du mardi 4 mars 2025 à 10h00 au samedi 29 mars 2025 à 18h00.

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ExpoLibre (une expo sur le logiciel libre:D)

Expolibre est un ensemble de panneaux destinés au grand public qui présentent la philosophie du logiciel libre, mouvement qui se développe depuis le début des années 80, et expliquent ce que sont les logiciels libres. L’objectif est de sensibiliser aux enjeux de société liés à cette révolution informatique.

Dans l’esprit du logiciel libre, cette exposition est « libre » et nous vous invitons à la télécharger pour la diffuser, la copier, l’exposer ou l’adapter.

L’Expolibre a été réalisée par le groupe sensibilisation de l’April, dont l’objectif est la production, l’inventaire et l’amélioration des ressources de communication autour du logiciel libre, à des fins de promotion et de sensibilisation du public à ces enjeux.

Pour en savoir plus sur l’Expolibre : www.expolibre.org.

(plus d’informations auprès de la Bfm centre-ville: 05 55 45 96 53)

Exposition proposée par le réseau des Bfm de Limoges
dans le cadre du Mois Du Logiciel Libre.

[FR Montpellier] Journal | Libellule n°192 – Le lundi 10 mars 2025 de 08h00 à 09h00.

Les Logiciels Libres comme réponse à la frugalité, l’éthique et la souveraineté numérique

À une époque où les gens sont de plus en plus connectés, les enjeux de la frugalité, de l’éthique et de la souveraineté numérique sont au cœur des préoccupations quotidiennes. Les logiciels libres s’imposent comme une véritable solution, avec une approche respectueuse de ces valeurs.

La frugalité se définit par l’usage optimal et réfléchi des ressources. Dans le domaine du numérique, cela implique de privilégier des solutions économes en ressources énergétiques et matérielles. Nous pensons immédiatement à l’utilisation que nous faisons des Raspberry Pi avec l’utilisation et l’entraînement d’IA Gen en sources ouvertes et du reconditionnement d’ordinateurs dans des jerricans lors de nos Jerriparties Les logiciels libres, souvent moins gourmands en ressources que les alternatives propriétaires, permettent de prolonger la durée de vie des équipements informatiques, réduisant ainsi l’impact environnemental.

L’éthique est aussi un enjeu important des logiciels libres. Ces derniers reposent sur des principes de transparence, de collaboration et de partage. En permettant à chacun d’accéder au code source, les logiciels libres favorisent ainsi une communauté d’entraide et d’innovation. Cette approche remet en question les modèles commerciaux traditionnels, souvent basés sur la monétisation des données personnelles. Les utilisateurs conservent ainsi le contrôle sur leurs outils numériques, garantissant une utilisation plus éthique de la technologie.

La souveraineté numérique concerne la capacité à maîtriser ses infrastructures matérielles et logicielles. Pour cela, les logiciels libres jouent un rôle clé dans cette dynamique, car ils permettent de développer des solutions adaptées aux besoins de chacun sans être soumis aux géants de la tech. En généralisant l’usage des logiciels libres, les utilisateurs peuvent s’assurer que leurs données restent en proximité, de façon décentralisée, protégeant ainsi leur souveraineté et leur sécurité.

Il est également important de souligner la dimension éducative des logiciels libres. En offrant un accès ouvert aux outils et aux ressources, ils favorisent l’apprentissage et l’autonomisation des utilisateurs. Cette éducation au numérique est essentielle pour construire une société plus consciente et critique face aux technologies, préparant ainsi les utilisateurs à évoluer dans un monde numérique complexe et en constante évolution.

En conclusion, la frugalité, l’éthique et la souveraineté numérique sont des enjeux majeurs qui peuvent trouver un écho favorable dans l’adoption des logiciels libres. Ces outils ne sont pas seulement des alternatives techniques, mais aussi des leviers de changement vers une utilisation plus responsable et autonome des technologies numériques. Ainsi donc, il est clair dorénavant, qu’en choisissant les logiciels libres, nous faisons un pas vers un avenir numérique plus frugal, éthique et souverain.

https://montpellibre.fr/docs/libellule192.pdf

[FR Lézignan-Corbières] Install Partie – Le lundi 10 mars 2025 de 17h30 à 19h30.

Votre ordinateur commence à être lent, vous souhaitez utiliser un système d’exploitation libre, mais vous ne savez pas comment le faire?

À l’occasion du libre en fête 2025, la MJC de Lézignan-Corbières vous propose de venir apprendre à changer votre système d’exploitation tous les lundis de mars de 17 h 30 à 19 h 30 grâce à nos bénévoles.

Cet atelier est totalement gratuit. Nous espérons vous voir venir nombreux!!!

[internet] Mapathon 2024-2025 par cartONG (en visio) – Le lundi 10 mars 2025 de 18h00 à 20h00.

Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne!

Intelligence artificielle, genre grammatical féminin

8 mars, 2025 - 08:21

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et pour la paix internationale, on va parler d’un sujet « tendance » vu sous un angle un peu spécifique : celui des femmes qui la font. Parce que, bien que l’on soit amené à reprocher aux intelligences artificielles une forme de sexisme due à leurs jeux de données, les femmes n’ont pas été, ne sont pas étrangères à leur conception. C’est donc l’occasion de donner les portraits de Karen Spärck Jones (1935 – 2007) et de Chloé-Agathe Azencott qui ont contribué, et contribuent, à leur existence, et de rappeler les « petits » défauts des IA.

Sommaire Karen Spärck Jones (1935 – 2007) entre moteur de recherche et traitement automatique du langage

Karen Spärck Jones fait ses études à Cambridge. Elle commencera sa carrière en 1953 à l’unité de recherche linguistique de l’université avec la linguiste Margaret Mastermann, elle-même pionnière dans le domaine de la linguistique informatique. Ses recherches porteront sur les moteurs de recherche et du traitement du langage.

Margaret Mastermann lui confie la mission de programmer un ordinateur qui devait comprendre des mots polysémiques, elle génèrera un thésaurus. Elle entame également une collaboration avec l’informaticien Roger Needham qu’elle épousera en 1958.

En 1964, Karen Spärck Jones publie un article d’une importance capitale Synonymy and semantic classification (Synonymie et classification sémantique), considéré comme un document fondamental dans le domaine du traitement du langage naturel. Une importance qui s’accroîtra avec l’arrivée du World Wide Web.

À partir de 1994, ses travaux portent sur les outils de recherche d’information, notamment les applications vocales, les interrogations de bases de données, la modélisation des utilisateurs et des agents, le résumé et l’évaluation des systèmes d’informations et des systèmes linguistiques.

Elle est élue en 1995 membre de la British Academy (académie des sciences humaines et sociales du Royaume-Uni) dont elle sera vice-présidente de 2000 à 2002. Elle obtiendra aussi plusieurs prix : le Gerard Salton Award en 1988 (un prix de l’ACM et du SIGIR (en), deux associations états-uniennes en informatique), le prix de l’ACL en 2004 (une société savante américaine spécialisée dans le traitement des langues) et la médaille Lovelace de la British Computer Society en 2007 (sept ans après Linus Torvalds).

Elle dira, dans un entretien suite à la réception de la médaille Lovelace :

J’étais sidérée. J’ai regardé la liste des précédents récipiendaires et j’ai pensé : « Qu’est-ce que je viens faire dans ce groupe de gens ? » Mais j’étais particulièrement enchantée de voir que j’étais la première femme à l’obtenir. Très agréable, j’ai vraiment apprécié.
Je pense qu’il est très important de faire en sorte qu’il y ait plus de femmes en informatique. Mon slogan est « l’informatique est trop importante pour être laissée aux hommes ». Nécrologie de Karen Spärck Jones (en), Université de Cambridge, 4 avril 2007.

Chloé-Agathe Azencott, spécialiste de l’apprentissage automatique

On change de génération avec Chloé-Agathe Azencott, elle aurait pu être une petite fille de Karen Spärck Jones.

Chloé-Agathe Azencott est professeure à l’École des Mines de Paris et à l’Institut Curie où elle enseigne l’apprentissage automatique ou apprentissage statistique ou encore apprentissage machine, en anglais machine learning. Elle a fait ses études à l’IMT Atlantique (ENST Bretagne à son époque, et, plus familièrement « Télécoms Bretagne ») et à l’Université de Californie à Irvine (UC Irvine).

Elle est récipiendaire, en 2021, du premier prix de la Jeune ingénieure en intelligence artificielle, organisé par le cabinet de conseil en communication Tilder en partenariat avec France Digitale (une association de startups et de VCs) et le magazine Challenges. Elle est l’autrice d’un livre sur l’apprentissage automatique : Introduction au machine learning chez Dunod, deuxième édition février 2022. On peut en télécharger une version PDF gratuitement mais sans les exercices. La version papier est en réimpression.

Comment définit-elle l’apprentissage automatique qui est l’un des sous-domaines de l’intelligence artificielle ? Elle commence par définir l’apprentissage qui est le fait d’acquérir une compétence par l’expérience et la pratique. Dans une conférence donnée le 25 novembre 2021 à l’Institut Henri Poincaré elle ajoute :

j’aime cette définition parce que je peux l’appliquer à ce qui se passe avec des humains, donc un enfant qui apprend à marcher en essayant de marcher et plus il s’entraine à marcher, plus il marche. Ça s’applique à mes étudiants et mes étudiantes qui, à force de résoudre des problèmes de maths, acquièrent l’expérience et la compétence de savoir faire des stats et des probas et puis ça s’applique aussi aux ordinateurs à condition de, peut-être, détourner un peu le sens de « compétences » et d’« expérience ».

Pour une machine la compétence est un algorithme donc

un nouvel algorithme capable de faire des choses que l’ordinateur n’était pas capable de faire avant et l’expérience ou la pratique ça va être des exemples ou des données.

Définition qui peut être complétée par celle qu’elle donne dans l’introduction de son livre :

Dans le cas d’un programme informatique, […], on parle d’apprentissage automatique, ou machine learning, quand ce programme a la capacité de se modifier lui-même sans que cette modification ne soit explicitement programmée. Cette définition est celle donnée par Arthur Samuel (1959). On peut ainsi opposer un programme classique, qui utilise une procédure et les données qu’il reçoit en entrée pour produire en sortie des réponses, à un programme d’apprentissage automatique, qui utilise les données et les réponses afin de produire la procédure qui permet d’obtenir les secondes à partir des premières.
[…]
Ce point de vue informatique sur l’apprentissage automatique justifie que l’on considère qu’il s’agit d’un domaine différent de celui de la statistique. Cependant, nous aurons l’occasion de voir que la frontière entre inférence statistique et apprentissage est souvent mince. Il s’agit ici, fondamentalement, de modéliser un phénomène à partir de données considérées comme autant d’observations de celui-ci.

Elle pense toutefois qu’il convient de garder un esprit critique vis-à-vis de l’IA notamment parce que :

l’on y injecte souvent des connaissances déjà établies (lois de la physique, notions de linguistique, connexions entre concepts), ces modèles restent essentiellement statistiques et ne mènent aucun raisonnement. L’intelligence artificielle ne remplacera pas les scientifiques, Chloé-Azencott, La Croix, 15 avril 2024

Chloé-Agathe Azencott considère, en outre, qu’il est extrêmement important :

de donner plus de visibilité aux femmes scientifiques, et notamment à celles qui travaillent dans le domaine du machine learning et de la science des données (elles ne représentent que 2% des scientifiques dans ce domaine), mais aussi à toutes les identités, afin de refléter la diversité dans tous ces aspects, y compris social. Chloé-Agathe Azencott, mathématiques et machine learning au service de la recherche médicale, Institut Henri Poincaré, [sd].

Une nécessité qui se démontre ci-après.

Sexiste, raciste l’IA ?

Avant tout chose, une précision. Le sexisme et le racisme ce sont à la fois des opinions et des manifestations. Si les intelligences artificielles n’ont pas d’opinions, en revanche ce qui en sort peut être manifestement raciste ou sexiste et c’est cet aspect-là qu’on va voir à travers une série d’articles de diverses origines parus entre 2017 et 2024. Les articles sont présentés dans l’ordre chronologique.

Il est intéressant de voir, à partir de cette sélection, les questions que pose l’IA et de relever l’impact extrêmement important de cette technologie sur la société, qu’il s’agisse d’emploi (tri des candidatures), de santé, de droits d’auteurs ou de justice, entre autres.

L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains, Morgane Tual, 15 avril 2017, Le Monde.

L’article se fait le relais d’une étude de la revue Science (en) du 14 avril 2017 et commence ainsi :

Les femmes associées aux arts et au foyer, les hommes aux professions scientifiques… Ces stéréotypes ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle (IA).

Un problème qui :

ne se situe pas seulement au niveau du langage. Quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté, en septembre 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs.

L’article signale que ce ne sont pas les IA qui ont des préjugés, mais bien nous qui leur donnons les nôtres et relève que cela concerne la sélection des CV, la justice, les assurances. Au niveau des pistes pour redresser la barre, il est suggéré une meilleure diversité au niveau des personnes qui conçoivent les IA (une diversité très mise à mal par la nouvelle présidence des États-Unis et des patrons des GAFAM). Une autre piste évidente : travailler sur les données. L’article conclut que la solution du problème serait de modifier les humains.

L’intelligence artificielle, aussi raciste et sexiste que nous, Fabien Goubet, 4 mai 2017, Le temps.ch.

L’article est basé sur la même étude que celle citée plus haut et il commence assez fort :

Les androïdes rêvent-ils de moutons noirs expulsés par des moutons blancs ? Avec leurs capacités de raisonnement froides, basées sur des calculs complexes, on imagine les intelligences artificielles dénuées de tout préjugé. C’est tout le contraire, comme vient de le confirmer une étude parue en avril dans la revue « Science ».

Il explique que le logiciel, GloVe, utilisé pour l’étude :

s’est prêté au jeu d’association d’idées. Ce programme est une IA basée sur le «machine learning», c’est-à-dire capable d’apprendre, à partir de nombreux exemples, à classer des informations selon des critères exigés par un humain. C’est sur ce type d’apprentissage que reposent notamment les algorithmes de reconnaissance d’images utilisés par Facebook ou Google. Pour entraîner GloVe, Aylin Caliskan l’a donc « nourri » avec un gigantesque corpus de 840 milliards de mots (en) issus du Web, en 40 langues différentes. Ses réponses laissent songeur. Comme un être humain, le programme a associé des noms de fleurs à des connotations positives, tandis que des noms d’insectes, par exemple, ont été catégorisés plutôt négativement.

Il ajoute que ces « biais plutôt innocents » ont été reproduits plus problématiquement : aux prénoms féminins les associations avec la famille, aux prénoms masculins celles avec la carrière, et un meilleur traitement était réservé aux noms à consonance européenne. Comportement qu’un spécialiste des réseaux de neurones artificiels et de la théorie neuronale de la cognition, Claude Touzet, explique :

Les machines capables d’apprentissage sont un miroir du comportement humain. En les nourrissant avec un discours humain forcément biaisé, il est naturel qu’elles le reproduisent.

Avec des idées de solutions possibles, par exemple imposer des lois aux IA, ce que Sébastien Konieczny, directeur de recherche au CNRS, trouve difficile car :

on ne sait pas encore vraiment comment réguler ces algorithmes avec des règles éthiques et morales, pas plus – et c’est tout aussi inquiétant – qu’on ne comprend comment la machine a pris sa décision.

Une solution possible :

serait d’associer ces algorithmes à d’autres méthodes permettant, elles, de rendre compte du raisonnement.

Comment une IA peut devenir raciste ou sexiste, Anne Cagan, 25 juin 2020, Journal du geek.

La base de l’article est une interview de Stéphane d'Ascoli, qui deviendra docteur en intelligence artificielle en 2022 et venait de publier une livre de vulgarisation « Comprendre la révolution de l’intelligence artificielle » aux éditions First. Stéphane d’Ascoli donne l’exemple des recrutements biaisés par les IA :

On a tendance à s’imaginer que les IA sont froides, objectives et parfaitement rationnelles mais ce n’est pas le cas. Elles apprennent de nos données et nos données sont biaisées. Si, pendant dix ans, les femmes ont été défavorisées lors du processus de recrutement d’une entreprise et que celle-ci utilise ces données pour entraîner une IA, il y a des chances que l’IA déduise que les CV de femmes sont moins pertinents pour cette entreprise et qu’elle continue de les défavoriser. Les intelligences artificielles n’ont pas notre esprit critique.

À la question : « comment éviter ces dérives ». Il répond qu’une piste faisable serait d’assurer que :

les jeux de données sur lesquels on va entraîner l’IA sont équilibrés et diversifiés.

Et qu’il faut, évidemment, tester l’IA pour vérifier qu’elle traite tout le monde de façon identique.

L’IA serait-elle raciste ? C’est ce qu’affirme une étude, Daniel Ichbiah, 18 novembre 2023, Futura.

L’étude en question, datée de juillet 2023 a été menée par une équipe plurinationale : Shangbin Feng et Yulia Tsvetkov de l’Université de Washington (USA), Chan Young Park de l’Université privée Carnegie Mellon (USA) et Yuhan Liu de l’Université Jiaotong de Xi'an (Chine).

À chaque fois, il a été noté que les outils d’IA générative manifestaient des biais sociaux et politiques particuliers, en relation avec le lieu où le corpus de données avait été collecté.

L’article relève les inquiétudes de la Cnil anglaise qui estime que l’usage de l’IA pourrait aboutir à « des conséquences dommageables pour la vie des gens ».

ChatGPT et misogynie : l’intelligence artificielle est-elle sexiste ?, Nadine Jürgensen, 11 février 2024, TDG (Tribune de Genève).

D’entrée de jeu, la question est posée :

Deepfakes sur Taylor Swift et Sibel Arslan, représentations suggestives du corps des femmes: que faire contre une IA parfois machiste ?

L’autrice explique qu’elle a testé ChatGPT et qu’elle a été déçue : réponses maladroites, insatisfaisantes, voire fausses. Elle ajoute :

Jusqu’à présent, l’IA ne semble pas exercer une grande attraction sur le sexe féminin. En effet, seuls 30% des utilisatrices et des utilisateurs actifs sont des femmes. Elles sont critiques à l’égard des résultats de l’IA et ne les perçoivent pas comme justes. Oui, elles ont l’impression de tricher lorsqu’elles utilisent l’IA au quotidien. Elle serait pratique pour les hommes, tandis que les femmes peuvent avoir l’impression d’être moins qualifiées parce qu’elles la sollicitent.

Elle reprend la question des sources de données des IA et aborde un point intéressant qui est celui de la réglementation, la Suisse n’en disposant pas. Elle évoque la question de la propriété intellectuelle :

Les artistes et les professionnels des médias de notre pays demandent une meilleure protection de leurs droits d’auteur. Et tant d’autres questions, par exemple où et comment l’intelligence artificielle peut se «servir» de contenus créés par l’homme ou comment protéger nos données personnelles. En outre, il est essentiel de savoir si un contenu a été créé avec l’IA ou non.

Elle conclut, après avoir indiqué qu’elle avait recommencé à jouer avec l’IA, qu’elle continuera à écrire sa chronique elle-même.

Pourquoi les IA génératives sont-elles sexistes, racistes et homophobes ?, Justine Havelange, 29 juillet 2024, EJO.

Cet article est issu d’une rencontre avec Anne Jobin, chercheuse au département informatique de l’Université de Fribourg (Suisse) présidente de la commission fédérale des médias et spécialiste des technologies digitales.

« La technologie n’est ni bonne, ni mauvaise, ni neutre », cette citation de l’historien des sciences Melvin Kranzberg est pour Anna Jobin un guide « pour se rendre compte de la vitesse des changements et de la cohabitation nécessaire entre nous et la technologie. »

L’IA n’est pas neutre, car elle reproduit les stéréotypes de notre société (comme on l’a déjà vu plus haut).

Les bases de données, même gigantesques, sont parfois la source d’un « sous-apprentissage ». Comprenez par là qu’il n’existe pas assez de données sur certains types de personne.
Ce constat a mobilisé l’UNESCO mais également « Numeum », le syndicat [français] de l’industrie du Numérique. L’une des pistes de solution trouvées par ces organisations est de diversifier les équipes de développeurs et d’ingénieurs ou de faire appel à des sociologues.

À la question des solutions possibles : l’ajustement des biais, modèles, bases de données et algorithmes, est une réponse.

▶ Pour finir, et occuper vos futures longues soirée de printemps, d’été, d’automne et d’hiver, la lecture du blog Entretien avec un vampire d’un professeur des universités en informatique qui a fait un assez triste constat.

Depuis deux ans, les IA génératives ont déferlé absolument partout, et donc aussi dans l’enseignement. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s s’en servent quotidiennement pour résoudre les exercices que je leur donne, je le constate, iels me le disent. J’ai beau prévenir qu’en faisant ainsi, l’objet même des exercices disparaît (on ne s’exerce plus), le rouleau compresseur marketing les convainc que ça peut les aider et on me dit même comment telle ou telle IA est interrogée pour expliquer le programme qu’elle propose, et les concepts qui vont avec, utilisée comme une vraie auxiliaire de travail en somme.

L’idée du blog étant d’évaluer l’IA comme il le fait avec ses étudiants et de documenter ce travail.

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Nouveautés de mars 2025 de la communauté Scenari

7 mars, 2025 - 16:02

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation ;
  • Dokiel pour la documentation ;
  • Optim pour les présentations génériques ;
  • Topaze pour les études de cas ;
  • et bien d’autres…

Parcours libriste de Simona Levi - « Libre à vous ! » du 18 février 2025 - Podcasts et références

7 mars, 2025 - 11:41

236ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Parcours libriste avec Simona Levi interviewée par Alexis Kauffmann. Rediffusion du sujet principal de l’émission Libre à vous ! du 14 janvier 2025
  • la chronique Les humeurs de Gee sur « Prestidigitateur ou sorcier ? »
  • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard sur « Téléphonie, apprentissage et créativité »

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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6 mars, 2025 - 10:59

LinuxFr.org propose des dépêches et des articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de février passé.

La liberté des calculatrices graphiques ?

4 mars, 2025 - 11:01

Les calculatrices graphiques sont de lointains dérivés des ordinateurs de poche des années 1980, dans lesquelles subsiste cette capacité native à pouvoir être programmé.
J’en serais probablement resté à mon expérience de lycéen, et l’éternel combat Casio / Texas Instrument, s’il n’y avait pas eu un virage (pas forcément bien courbe) autour de Python dans la fin des années 2010.

Entre passion de l’informatique, doux rêveur, promesse de calculatrice libre et réalité du marché… j’avais l’envie de vous partager mes quelques heures de recherches et de réflexions sur le sujet.

Sommaire Ordinateur de poche, calculatrice et langage BASIC

Les ordinateurs de poche existent depuis les années 80 et ont fait le succès de sociétés telles que Sharp, Casio ou Psion. Ils se confondent avec les calculatrices les plus évoluées, et restent aujourd’hui les seules survivantes de ces deux mondes.

Elles sont programmables, majoritairement dans de nombreux dialectes du langage BASIC, directement sur la machine, mais aussi dans d’autres langages plus bas niveau, souvent via un ordinateur plus conventionnel.

Une évolution de rupture

Dans la fin des années 2010, deux évolutions sont poussées dans le monde des calculatrices : le « mode examen » et le besoin d’un langage plus moderne, beaucoup se tournant vers le langage Python.

C’est l’occasion pour NumWorks de se lancer dans ce marché très spécial. Deux point sont mis en avant :

  • Le langage Python comme le langage de programmation utilisateur (alors que ce n’est qu’un autre ajout pour les constructeurs historiques).
  • Un modèle « libre », qui as fait beaucoup parler de ce nouveau venu, notamment ici.
Libre - Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… pas du tout

La mise en application s’est vite montrée moins claire. La libération matérielle tient, à en juger par leur GitHub, à huit fichiers STL, sous licence CC-BY-NC-ND, et dont la dernière mise à jour date de 2020. Il est donc interdit d’en faire des modifications et/ou une utilisation commerciale… une liberté relative.

Le système d’exploitation, nommé epsilon, qui offre une bonne implémentation de Python, mais qui souffre de plusieurs problèmes de jeunesse, est bien disponible… mais également sous cette même licence CC-BY-NC-ND.

Omega

Critiquée pour cette différence entre le discours commercial de liberté, et la réalité de la licence, en mai 2018 elle fut finalement modifiée en CC-BY-NC-SA, autorisant donc la modification et la redistribution de versions modifiées. Il en naîtra notamment Omega un dérivé communautaire d’Epsilon, alors en version 11.

Ma petite CASIO

Dans un esprit de découverte, j’ai eu l’envie d’explorer moi-même ce nouveau monde du Python sur calculatrice. Peut-être un peu entrainé par les différentes lectures sur la calculatrice libre que je lisais un peu partout.

Cependant, l’interprétation assez personnelle de NumWorks du libre, et l’obligation de passer par leur site pour communiquer avec la calculatrice a orienté mon choix vers une Casio Graph 90E.

Pas que cette dernière soit plus libre, bien au contraire… juste qu’elle est simplement reconnue comme une clef USB pour y transférer des éléments depuis l’ordinateur et qu’elle a une communauté plus importante.

Le micro-python qui y est intégré est limité, et s’il permet de faire des choses… on voit que le constructeur s’est limité à ce qui était juste nécessaire. Ce qui limite les possibilités laissées aux utilisateurs.

J’aurais pu en rester là, et c’est même un peu ce que j’ai fait jusqu’à peu.

NumWorks - L’esprit d’ouverture… ou pas

Alors que j’explorais d’autres domaines, et que ma Casio prenait la poussière, le monde évoluait, et NumWorks en était à la 4ᵉ variante matérielle de sa calculatrice révolutionnaire.

La définition du « Libre » par l’entreprise avait elle aussi eu le temps d’évoluer.

Epsilon depuis sa version 16 du 30 novembre 2021, verrouille les calculatrices pour n’autoriser que les systèmes officiels du constructeur. Un peu à l’image des consoles de jeu, que certains hackent pour installer des homebrew ou firmware modifiés, il en devient de même pour la « calculatrice libre » : on chasse les évolutions communautaires.

Epsilon en est aujourd’hui (28 février 2025) à sa version 23… sans volonté affichée d’ouverture supplémentaire. Le dépôt GitHub n’affiche pas de licence dans ses métadonnées, mais une mention « Copyright - All rights reserved. NumWorks is a registered trademark. » figure en bas de la page de présentation.

Oméga a mis en pause son développement depuis février 2024, renvoyant vers une autre alternative Upsilon, qui ne s’installe pas mieux sur une calculatrice NumWorks verrouillée… mais quelqu’un a compilé pour la CASIO.

La magie du libre

C’est M. Bernard PARISSE qui a compilé une version d’Upsilon comme application pour la génération de CASIO que je possède. Je vous invite à en lire tous les détails sur la page de son projet.

Arrivant donc à avoir le meilleur des mondes, le travail de NumWorks, les additions de la communauté et plus de puissance supplémentaire de ce matériel.

Mais cela est conditionné par la possibilité de pouvoir faire fonctionner des applications tierces sur ces calculatrices…

Vers la fin des applications avancées

Il y a historiquement deux méthodes pour développer des applications pour ces calculatrices.

Un langage haut niveau, qui est un dialecte BASIC, une adaptation de Python, ou d’autres langages plus ou moins évolués, qui sont directement modifiables sur l’appareil (même si le clavier d’une calculatrice n’y est pas toujours optimal).

Un langage bas niveau, typiquement du C ou même de l’assembleur, édité et compilé sur un ordinateur puis transféré vers la calculatrice (même si certaines machines Sharp pouvaient se programmer en C directement sur la machine).

Et c’est un point que met en valeur Bernard PARISSE dans son argumentaire sur Upsilon pour CASIO : l’ouverture de ce constructeur aux développements tiers.

Mais voila, ce n’est pas forcément le sens que prennent les constructeurs, même chez CASIO.

Le test communautaire de la CASIO Math+, qui succède à la Graph 90E, ne permet pas ces applications tierces développées en langage de bas niveau, et la conclusion sur ce point est tout sauf optimiste.

Voila qui conclut ce petit tour dans le sous-domaine de l’informatique qu’est celui des calculatrices graphiques, même si ce n’est probablement pas ce qui vous servira dans une discussion autour de la machine à café (sauf, peut-être, si vous êtes prof de math).

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