Télétravailler et garder des contacts à l'extérieur en période de confinement avec le libre - Décryptualité du 16 mars 2020
Titre : Décryptualité du 16 mars 2020 - Télétravailler et garder des contacts à l'extérieur en période de confinement avec le libre
Intervenant·e·s : Manu - Mag - Simon - Luc
Lieu : April - Studio d'enregistrement
Date : 16 mars 2020
Durée : 15 min 15 s
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Revue de presse pour la semaine 11 de l'année 2020
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Tux, GCompris - Licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 2.0 France.
NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.
Description
Avec le confinement à domicile en période d'épidémie, le libre offre des alternatives pour travailler, étudier et conserver des liens avec ses proches sans avoir besoin de vendre sa vie aux GAFAM ou au logiciel privateur.
Transcription
Voix off de Luc : Décryptualité.
Voix off de Nico : Le podcast qui décrypte l’actualité des libertés numériques.
Luc : Semaine 11. Salut Manu.
Manu : Salut Mag.
Mag : Salut Simon.
Simon : Salut Luc
Luc : Nous avons Simon à distance, non pas parce que c’est le coronavirus et qu’on est tous assignés à résidence, mais parce que Simon habite très loin. Et même s’il habitait près, peut-être qu’effectivement il n’aurait pas pu venir. En tout cas c’est une nouveauté dans notre podcast, on a maintenant la capacité d’avoir des gens à distance. Simon était déjà venu une fois ou deux quand il était de passage à Paris. Maintenant on va pouvoir t’avoir dans le podcast à intervalles réguliers, ce qui ce qui est très cool.
Simon : On colle bien à l’actualité.
Luc : Eh oui ! On se lance dans la revue de presse. Qu’est-ce qu’on a au sommaire ?
Mag : Au sommaire on a cinq petits articles. On va commencer par Maddyness, « Dans l'économie confinée, le numérique est sur le pied de guerre ».
Manu : Ça parle de ce que l’on vit en ce moment et on va en discuter juste après.
Mag : Next INpact, « Health Data Hub : un collectif critique le choix Microsoft », par Marc Rees.
Manu : C’est une problématique assez importante, la santé, et il se trouve qu’il y a des marchés publics qui sont en train d’être mis en place où les données de santé de l‘État et de la nation française vont être mises sur des plateformes en nuage dont celle de Microsoft, ce qui pose des problématiques. Il y a des associations, il y a des entreprises qui se sont montées en collectif pour se plaindre un petit peu de ces choix-là, ils les remettent en question. Il y a des choix à faire et notamment de ne pas tout donner à une grosse entreprise multinationale américaine.
Mag : De toute manière, il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier !
Manu : Il y a de ça !
Mag : ZDNet France, « Voici pourquoi les bugs dans les logiciels open source ont atteint un niveau record », par Liam Tung.
Manu : En gros, allez, je donne tout de suite la réponse, il y a plein de bugs qui viennent d’être remontés ces derniers temps, c’est parce qu’il y a des entreprises qui ont des outils d’analyse automatique et elles ont mis en commun, elles ont publié tous les bugs qui ont été indiqués grâce à ces outils. C’est très bien mais c’est juste que statistiquement ça fait beaucoup de remontées de bugs d’un coup, des milliers, donc ça fait un peu bizarre, maintenant il va falloir les corriger.
Mag : La Gazette de la Défense, « À l'Electrolab, les membres s'occupent aussi de satellites ».
Manu : C’est un hackerspace à Nanterre qui travaille, c’est bizarre, sur des satellites, notamment des microsatellites qui ont été envoyés dans l’espace et l’espace proche. Ils ont des mécanismes, des moyens de les contrôler, d’y accéder, il y a des données scientifiques qui sont en train d’être récoltées. Ce hackerspace est utilisé en fait comme un back-up. Au cas où les centres dits officiels de gestion de ces connexions-là ne marcheraient pas, eux peuvent être utiles et utilisés en dernier recours. C’est plutôt sympa, c’est assez puissant.
Mag : ZDNet France, « Linux/Open source : le point sur les événements annulés », par Steven J. Vaughan-Nichols.
Manu : Le point qui est en plein cours, c’est-à-dire qu’il y a plein d’évènements dans le monde du logiciel libre, notamment il y a Libre en Fête qui était en train de se mettre en place. C’est une activité printanière qu’on fait tous les ans pour mettre en avant le Libre d’une manière générale, plein de choses, et plein de choses qui sont toutes les unes après les autres en train d’être annulées, c’est normal, parce qu’on n’a plus le droit de sortir à cause d’un virus.
On peut essayer de continuer et justement le sujet que je propose cette semaine c’est de parler de comment s’en sortir en cette période de confinement, notamment avec du logiciel libre. Le sujet est très vaste et on pourrait même commencer par parler de ce qui se passe hors du monde du logiciel libre pour ce confinement.
Luc : Oui, puisqqu’on a tous des incitations à faire du télétravail, or ça n’est pas possible pour tout le monde, n’est-ce pas Magali ?
Mag : Non, pour moi ce n’est pas possible. Je ne peux pas vendre à partir de chez moi. Il faut que j'amène les livres aux clients si je veux continuer à faire du chiffre.
Luc : Jeff Bezos y arrive bien pourtant !
Mag : Luc, tu sors !
Luc : Des fois on a des métiers qui nécessitent d’être présent physiquement et des fois, même quand on est dans l’informatique et dans le monde de la dématérialisation on n’y arrive pas non plus, n’est-ce pas Manu ?
Manu : Oui, je fais de la sécurité un peu fort et effectivement je n’ai pas du tout accès à distance ; il n’est même pas question que ce soit possible ni de près ni de loin. Si on a besoin de moi on m’appelle, je me déplace.
Luc : Toi Simon, le télétravail tu connais ?
Simon : Moi oui, je le pratique depuis plusieurs années. À partir du moment où on est informaticien et qu’on a quitté la capitale, c’est quasiment du télétravail. Par solidarité avec tous les autres télétravailleurs forcés de France récemment, j’ai décidé, dans mon confinement lointain de la campagne des Deux-Sèvres, d’arrêter de travailler depuis mon bureau et de rester dans mon salon. Voilà !
[Rires]
Luc : Ça fait chaud au cœur, je suis vraiment très content, je travaille depuis mon salon également puisque que je suis également assigné à résidence et à faire du télétravail. Moi je n’aime pas trop ça, parce que j’aime bien avoir des gens autour même si je ne leur parle pas.
Mag : Ne t’inquiète pas Luc, on arrive tous les deux.
Luc : C’est ça. En tout cas, avec toutes ces incitations à se mettre au télétravail et tout ça, il y a plein d’outils qui commencent à être utilisés dans tous les sens. Il y a plein de gens qui n’en faisaient pas avant qui sont obligés de se lancer et ils ont tendance, malheureusement, à se tourner vers des outils proprios, ceux qui sont les plus connus, les machins des GAFAM et c’est bien dommage !
Manu : Ça fait mal au cœur parce que c’est en gros une période où on sait qu’on va se faire avoir, on va se faire embrigader dans des briques logicielles et des outils que les entreprises vont payer ; elles vont raquer pour obtenir et utiliser. C’est un peu rageant parce qu’on sait que tous ces outils nous enfument un peu commercialement!
Luc : Il y a plein de services ou de choses comme ça qui sont prêts à faire plein d’efforts. Ils disent « nous on est hyper-solidaires, donc on va mettre les moyens, c’est gratos, etc. », et ça paraît hyper-positif, mais en même temps ceci est effectivement une bonne manœuvre pour capter les gens.
Manu : Aux États-Unis il y a plein de quotas – il semblerait, parce qu’on n’y est pas – notamment pour les accès à Internet, pour la connectivité et ces quotas-là viennent d’être levés, alors que pourtant ils étaient supposés permettre d’avoir un réseau qui fonctionne, eh bien là, dans le cadre où tout le monde va passer par le réseau, malgré tout on va permettre à tout le monde d’accéder sans limite : il n’y aura pas de surfacturation, il n’aura pas de blocage, il n’y aura pas de déconnexion intempestive parce que les fournisseurs d’accès ont peur d’être attrapés en train d’être des mauvais citoyens un petit peu du monde, effectivement ce ne serait pas une bonne période pour le faire.
Luc : Pour les États-Unis en tout cas.
Manu : Donc on se rend compte qu’effectivement c’étaient des quotas qui étaient là.
Luc : Il faut rappeler que dans certains pays, contrairement à nous en France, l’Internet y compris à la maison fonctionne comme l’Internet sur téléphone mobile, c’est-à-dire que c’est à la bande passante : quand on a consommé un certain quota ça coupe, c’est le cas en Belgique notamment et aux États-Unis. Le tarif est fixé en fonction de ce que les gens sont prêts à payer et non pas du coût.
Mag : Comme quoi c’est important de soutenir la neutralité du Net1.
Luc : Tu parles de neutralité du Net. On a un autre truc qui a été annoncé qui démontre que les circonstances permettent d’aller attaquer à nouveau ce point essentiel.
Simon : Tout à fait. On voit les mêmes acteurs qui jusque-là plaidaient pour abolir la neutralité du Net en voulant mettre en place un Internet à deux vitesses pour que les services, par exemple qui font du commerce, qui font du chiffre, avec des besoins importants comme Netflix ou YouTube qui diffusent beaucoup de contenu et consomment beaucoup de bande passage, puisque c’étaient les clients les plus payants, on voulait mettre ces flux en priorité. Aujourd’hui, dans la panique inverse, on voit les mêmes personnes plaider pour à nouveau la fin de la neutralité du Net en demandant à ce que les flux de l’Internet qui sert de récréation et qui ne sont pas prioritaires à leurs yeux soient finalement déclassés, ces mêmes Netflix et YouTube soient mis en retrait pour permettre aux flux importants des médecins, des diagnostics, d’avoir lieu à la place.
Luc : Et du télétravail.
Simon : Je pense que la position de La Quadrature du Net2, là-dessus, ne bougera pas. La neutralité du Net c’est quand on reste impartial par rapport à ce qui est transmis, à ce qui traverse. Avec le prétexte pour ou contre Nexflix, on est sur un mauvais prétexte et on devrait conserver le fonctionnement tel qu’il est.
Mag : Puisque vous parlez de télétravail qui doit être mis en avant, effectivement il y a plein de gens qui sont en télétravail depuis quelques semaines et qui vont utiliser des services. Il y a plein d’alternatives qui leur sont proposées. Dans les services auxquels je pense, je pense à tous les « framaservices » qui sont proposés par Framasoft3, mais vu que Framasoft est en train d’être totalement débordée, n’hésitez pas à aller les chercher sur le site chatons.org4, chatons, je répète Collectif d’hébergement Alternatifs .
Simon : Des Hébergeurs.
Mag : Quoi ? Ce n’est pas ça ?
Simon : C’est la première fois que tu vas te planter !
Mag : C’est parce que tu me regardes bizarrement, tu m’as mis le doute ! Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Ce sont plein d’associations mais ce sont aussi des entreprises qui vous proposent des logiciels qui sont hébergés sur leurs serveurs à elles et que vous pouvez utiliser.
Simon : Des services sur Internet pour pouvoir se passer des gros services des GAFAM.
Manu : Il semblerait que les pads sont passés de 2000 utilisations quotidiennes à des…
Luc : EHPAD, ce sont des endroits où il y a les vieux qui risquent de mourir ? C’est ça ?
Manu : Les pads ce sont des échangeurs de texte, des outils où on peut écrire en commun et effectivement les framapads, les étherpads sont en train d’être submergés ; il y a pas mal de gens qui les utilisent qui parlent en italien et qui ont besoin d’aide.
Luc : Ce sont des outils très pratiques. Après, pour les entreprises pures et dures, il y a d’autres problématiques qui se posent. Il y a ce qu’on appelle un VPN [Réseau privé virtuel], ce sont des logiciels plutôt pros, plutôt pour les gens qui font du réseau mais qui permettent de s’assurer que la communication entre le poste de travail et l’infrastructure de l’entreprise soit bien sécurisée. Ce sont des logiciels qu’il faut avoir, il y en a en libre, bien entendu. Si on a une entreprise qui ne faisait pas de télétravail et qui, soudainement, a besoin de mettre ça en urgence, il y a deux solutions : soit elle prend un truc libre qui marche très bien, soit elle va voir son service comptable, c’est beaucoup plus long, c’est beaucoup moins souple et ça c’est une des grosses vertus du Libre, c’est la souplesse que ça permet.
Mag : Il y a d’autres outils comme tout ce qui est gestionnaire de tâches, gestionnaire de tickets qui permettent de suivre l’avancement d’un projet quel que soit l’endroit où on est. Je sais qu’on utilise beaucoup le Redmine.
Luc : Ces outils sont super intéressants parce que ce sont des outils très efficaces et c’est peut-être l’occasion justement de s’y mettre et d’aller découvrir de nouvelles choses.
Manu : Il va falloir passer sur de la vidéo et de l’audio parce qu’à un moment donné on a besoin de faire des réunions avec ses équipes de travail, des réunions avec ses employeurs.
Simon : C’est une des choses que le Net permet déjà de réaliser de manière efficace. Moi, du fin fond de ma campagne, il faut quand même que je discute avec mes clients parisiens régulièrement et je le fais généralement en me servant de la solution hébergée meet.jit.si5.
Manu : On prononce jitsi.
Simon : Jitsi oui, qui propose de la visioconférence, audio et vidéo, qui s’appuie sur le standard WebRTC, ça fonctionne donc directement dans le navigateur. Pas besoin d’installer quelque chose. On va sur le site, on crée un salon, on obtient l’adresse du salon en question, adresse web que l’on peut transmettre à tous les participants qui rejoignent alors la discussion en cliquant simplement dessus et en chargeant cette page dans leur navigateur.
Les conférences peuvent avoir lieu à plusieurs, c’est une partie incomplète des besoins de télétravail. Il y a besoin de ces échanges à la limite un peu informels et il y a aussi besoin de stocker et d’échanger des informations qui restent. Pour ça, au sein d’une entreprise qui s’y est préparée à l’avance, il y a tout simplement la possibilité de mettre les disques durs en réseau, accessibles de manière sécurisée depuis Internet, ce qui permettrait à tous les employés de partager des documents qui seraient le compte-rendu d’une réunion qui vient d’avoir lieu, quelque chose qui reste, qui se stocke. Je voulais encore citer l’exemple d’une petite entreprise française qui s’appelle algoo.fr6, qui a réagi rapidement aux annonces du président de la semaine dernière pour mettre en avant le logiciel libre qu’elle développe d’échange de notes, de partage en entreprise de gros fichiers, de divers besoins de collaboration à distance des équipes et qui a, dans la nuit, mis en place une instance de meet.jit.si pour compléter son offre de service et permettre au plus grand nombre de se mettre à collaborer via l’Internet.
Il est intéressant de noter que pour que des petites entreprises de ce type-là puissent émerger, se faire connaître, voire réagir durant le week-end pour mettre en place une nouvelle offre de service, il est indispensable de conserver quelque chose dont on vient de parler qui est la neutralité du Net. Si on commence à prioriser des flux dans tous les sens, cette petite entreprise qui, elle, est pourtant rapide et agile, n’aurait pas la priorité suffisante pour mettre en place ce nouveau service qui est pourtant déjà utilisé à grande échelle.
Luc : On a également tous les enfants qui ne sont plus à l’école et qui doivent, dans la mesure du possible, continuer à bosser.
Mag : Le recteur a été missionné par le ministre de l’Éducation nationale, ils ont mis en place des sites et il y a le CNED [Centre national d’enseignement à distance] qui va être super bien pour les enfants !
Luc : Il faudrait que ce soit déjà en place. Il semblerait que le CNED ait du mal et soit un petit peu débordé. Les ENT, les Espaces numériques de travail de l’Éducation nationale, ne fonctionnaient déjà pas avant. Actuellement, il y a plein de gens dans tous les coins, des parents, des élèves, qui montent avec des outils propriétaires des trucs pour échanger, pour essayer de continuer à travailler ; les parents ont dû s’improviser profs, ce n’est pas facile. Là ce sont les mêmes outils, on ne pas les lister à nouveau. On peut travailler avec des outils libres et éviter de donner toutes les données des élèves aux GAFAM.
On a également des ressources éducatives libres. On peut citer AbulÉdu7 qui est une association de libristes du côté de Bordeaux qui travaille là-dessus. Il y a des ressources éducatives libres, il y a une page sur Wikipédia qui les liste et qui fait notamment référence à des trucs de l’Unesco.
Manu : Il y a Sésamath8.
Luc : Ce sont des manuels de mathématiques. GCompris9 qui est un logiciel plutôt pour les petits.
Simon : Oui, un logiciel avec plein d’activités, de jeux, c’est progressif, c’est pédagogique, c’est très bien fait GCompris.
Mag : Et les Wikibooks10.
Luc : Et les Wikibooks également. Et en dernier lieu, tous les gens qu’on ne va pas pouvoir voir parce qu’on va être coincé chez soi, la vie sociale va en prendre un coup. Avec les outils qu’on a cités, on peut continuer à garder du contact avec des gens qui peuvent être à plusieurs endroits à la fois puisqu’on peut faire des conférences.
Mag : Pour ceux qui font du jeu de rôle, un peu comme nous, il y a un petit logiciel qui s’appelle Rolistik11 qui permet de faire du jeu de rôle en ligne.
Simon : Développé par Renaud.
Mag : On avait rencontré Renaud qui est adorable.
Manu : Et qu’on va devoir tester dans les jours qui viennent.
Luc : Je pense, oui.
Simon : Il y a plein de petits jeux vidéos en ligne dont l’objectif est surtout d’être connecté en même temps avec d’autres et de pouvoir discuter un peu. C’est l’occasion d’explorer tout ça.
Luc : Il y a plein de gens qui jouent en ligne. Avant d’être assignés à domicile, ils se sont assignés tout seuls, c’est peut-être l’occasion de tester, de découvrir et de voir si c’est aussi pourri que ça pour ceux qui ne jouent pas.
Delta Chat12, Simon, c’est un truc dont tu nous avais parlé que je ne connaissais pas.
Simon : C’est un logiciel qui s’installe sur les téléphones, qui a été conçu pour ça, mais qui existe aussi sur les ordinateurs classiques et qui permet de faire de la messagerie, de remplacer les SMS et les MMS, de s’échanger des photos, de s’échanger des enregistrements ou des vidéos, en groupe, de manière chiffrée tout à fait sécurisée et sans serveur centralisé, sans entreprise en position dominante capable de nous espionner.
Mag : Un truc pour remplacer WhatsApp, quoi !
Simon : C’est tout à fait l’usage.
Luc : En introduction on parlait de Libre en Fête, eh bien on peut aussi utiliser le streaming pour faire du Libre en Fête par Internet puisqu’on ne peut pas se rencontrer dans la vraie vie.
On se retrouve la semaine prochaine si on a survécu.
Manu : À la semaine prochaine.
Mag : Salut.
Simon : Salut.
Luc : Salut.