[LeDevoir.com] La liberté informatique, un nouveau contre-pouvoir
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Dans un sens, l’informatique a déjà été admirablement bien démocratisée, c’est-à-dire rendue accessible au plus grand nombre (surtout depuis l’avènement des téléphones multifonctions). Mais dans le sens le plus profond du terme, qui implique de redonner du pouvoir à la population, l’informatique s’avère de nos jours principalement non démocratique, voire antidémocratique (alors que l’industrie semble trop souvent reposer sur des privations de droits: violation de la vie privée, appareils artificiellement impossibles à réparer, décisions prises par des algorithmes qui n’ont pas la capacité d’expliquer leur raisonnement).