[tdg.ch] L'open source séduit les administrations
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Rêvons un peu. Un jour, l'attente aux guichets des administrations ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Toutes les réponses aux questions des administrés seront disponibles en ligne. Utopie? Eh bien, non. Grâce aux logiciels qui répondent aux principes de l'open source (lire encadré ci-dessous), l'Etat de Vaud vient d'adopter une série d'innovations informatiques qui facilitent la vie des citoyens.
Les logiciels open source ont tout pour plaire. Ils sont gratuits: pas de frais de licence, seul un éventuel support technique se paie. Flexibles et évolutifs, ils regardent vers l'avenir. Surtout, leur interopérabilité, soit la capacité à bien fonctionner avec d'autres programmes, assure une réalisation rapide et fiable dans les configurations les plus diverses.
Leur adoption figure d'ailleurs en bonne place dans la liste des priorités du Conseil d'Etat genevois. Après le DIP (lire la page Connexions du 2 avril dernier), d'autres services de l'administration cantonale devraient accueillir bientôt des solutions basées sur des standards ouverts. Le pouvoir judiciaire, notamment, aurait à l'étude un système d'information en ligne élaboré en collaboration avec la société Optaros, dont le siège européen est au Petit-Lancy.
Coût réduit et rapidité
Cette firme d'origine américaine ne développe pas ses propres logiciels, mais «sélectionne les composants open source qui correspondent exactement aux besoins des clients, puis les assemble dans une architecture qui intègre les éléments préexistants», explique Philippe Grosjean, vice-président Europe d'Optaros. Ainsi, les solutions peuvent être montées en un temps record, à l'exemple de deux projets pilotes mis sur pied pour l'Etat de Vaud. «Dix à onze semaines seulement de la conception à la réalisation», révèle Philippe Grosjean.
Avantage, outre le coût réduit et la rapidité de l'opération: pas besoin de changer les programmes déjà installés, ils peuvent tous coexister sur la nouvelle plate-forme. Ainsi, des documents publics du Grand Conseil vaudois, dont la diffusion était jusqu'à présent handicapée par une application «obsolète»: dès le mois de mai, ils seront accessibles sur le Web grâce à un processus entièrement automatisé, enrichi par un puissant moteur de recherche.
Enfin, et surtout, explique Philippe Grosjean, «si un canton développe une solution open source, il peut la mettre à disposition des autres très facilement». L'Internet «nouvelle génération» sera collaboratif ou ne sera pas.
L’Internet «nouvelle génération» a ses propres mots
Logiciel libre? Open source? Standard ouvert? Vous vous demandez ce que signifient ces expressions qui révolutionnent le Net? Définitions puisées (librement) chez Wikipédia.
Logiciel libre: un logiciel dont la licence dite libre offre à chacun le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de dupliquer, de donner ou de vendre ledit logiciel. Ils constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de «propriétaires».
Open source («source ouverte»): s’applique aux logiciels dont la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initiative, à savoir la possibilité de libre redistribution, d’accès au code source et de travaux dérivés. Les licences open source englobent les licences libres.
Standard ouvert: une norme informatique qui répond à des critères d’interopérabilité, soit le fait de savoir pourquoi et comment deux systèmes peuvent fonctionner ensemble. LS »
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