L'édito du trésorier de août 2010
François Poulain est le nouveau trésorier de l'April depuis février 2010. Il nous présente ses activités.

La trésorerie est une des activités stratégiques pour le bon fonctionnement de l'association. Elle est nécessaire pour assurer une bonne cohérence entre les objectifs de l'April — résumés dans la feuille de route de l'association — et les moyens qu'elle se donne. Ces moyens financiers qu'emploie l'association pour parvenir à ces objectifs sont annoncés dans les « budgets prévisionnels » présentés chaque année en assemblée générale, ainsi que dans le bilan financier de l'année écoulée qui est présenté puis soumis au vote en assemblée générale. Voilà pour la face visible de la trésorerie de l'April, accessible publiquement et soumise à la bienveillance de ses membres.

Cependant, une évaluation annuelle n'est pas suffisante, en particulier lorsqu'on dispose de salariés. Les budgets définis étant toujours « prévisionnels », il est nécessaire de suivre finement l'état de la trésorerie au quotidien, surveiller les possibilités d'exécution des projets de l'association et éventuellement les reconsidérer en conséquence. Ce suivi régulier est assuré par la comptabilité, qui aide à bien situer « où nous en sommes ». C'est un travail de l'ombre, un peu ingrat, qui nécessite beaucoup d'investissement : la comptabilité de l'April comporte plusieurs milliers d'écritures annuelles, composées entre autres des cotisations membres qui représentent la principale source de financement de l'association. Ceci étant, grâce aux développements de Benjamin Drieu, ancien trésorier, le suivi de ces opérations est assisté par un système d'information exclusivement composé de logiciels libres, comme il se doit (notamment avec gDTC et Grisbi).
En dehors de ça, je participe à de nombreuses activités de l'association. Même si je tends à réduire la voilure depuis que je suis trésorier, j'ai plutôt un profil de « géographe », qui parcourt de grandes étendues thématiques autour des sujets de sensibilisation des différents publics au logiciel libre : travail autour des argumentaires, travail de communication, et depuis ce printemps j'accompagne le groupe de travail « Accessibilité et logiciels libres ». Je fais également partie des porteurs du projet de « catalogue libre » intitulé « 25 logiciels libres à découvrir ». L'enjeu de ce document est double. D'une part, présenter des logiciels libres correspondant à des usages quotidiens des ordinateurs ; par exemple : « lire une vidéo » en référence au célèbre lecteur multimédia VLC. D'autre part, inscrit dans une perspective de promotion, le contenu du catalogue est complété par une série de textes détaillant des enjeux liés aux logiciels et cultures libres.