L'association April soutient le texte de la pétition internationale contre la vente forcée de logiciels [5] proposée par le groupe Racketiciels de l'association Aful [6].
La vente forcée de logiciels [7] est un des dangers qui menacent le logiciel libre [8] et que l'April dénonce régulièrement. C'est une pratique commerciale consistant à lier la vente d’un produit à l’achat d’un autre produit sans donner de réel choix à l'acheteur.
Ses effets sont nocifs pour le consommateur (surcoût facturé, offre limitée, licence privative imposée) mais aussi pour l'économie française (renforcement de certains acteurs monopolistiques américains au détriment de solutions libres, concurrence déloyale favorisée, ignorance de solutions innovantes).
Depuis de nombreuses années, les déclarations favorables ne sont jamais suivies d'effet. Il est établi que les libertés et les intérêts des utilisateurs sont considérées comme négligeables. Même des propositions très légères et totalement insatisfaisantes comme l'information du consommateur sur le prix des logiciels vendus de force ont été repoussées par l’exécutif. Cette pétition correspond donc au besoin d'une démonstration de force face à ce qu'il convient d'appeler des privilèges.
Toutefois, l'April ne souhaite pas encourager le recours au site de pétitions Avaaz à cause de ses conditions d'utilisations [9] et notamment car :
- Avaaz est une organisation qui dépend du droit américain, et qui héberge là-bas toutes les données personnelles que lui fournissent les signataires, sachant que le respect de la vie privée aux USA est beaucoup plus faible qu'en France.
- Avaaz se réserve le droit de modifier une pétition lancée par un tiers à sa discrétion.
- Par défaut, le fait de signer une pétition chez eux entraîne ensuite la réception de demandes de signatures pour d'autres pétitions régulièrement. Il faut se désinscrire volontairement (opt-out).