Pierre Cros se présente
Nous continuons les courtes présentations de membres de l'April par celle de Pierre, membre du conseil d'administration de l'April.

Pierre Cros, je suis membre du conseil d'administration de l'April depuis 2011. Je me suis occupé de centres informatiques universitaires en Afrique entre 1997 et 2002. J'ai ensuite fondé une épisodique SS2L en Tunisie avant de rejoindre la coopérative Entr'ouvert en 2004. Je continue d'y travailler en tant que consultant, chef de projet.
Je m'intéresse beaucoup à l'économie du logiciel libre et aime prouver par la pratique que l'organisation d'une entreprise selon un schéma de fonctionnement proche de ceux qui prévalent dans certaines communautés du libre (hiérarchie à plat, partage, transparence...), est particulièrement efficace pour produire du logiciel libre. À tous ceux qui voudraient cantonner le logiciel libre dans "l'économie solidaire et sociale" (perçue à tort comme une économie de seconde zone), j'aime démontrer qu'il a pleinement sa place en terme de coûts, de robustesse et d'efficience au sein de l'économie la plus traditionnelle, la plus compétitive et la plus capitalistique qui soit. Et tout cela sans travestir à aucun moment les valeurs du libre, en terme d'indépendance et d'autonomie du client en particulier.
Je suis intervenu à plusieurs reprises à l'université Paris V dans une licence professionnelle préparant aux "métiers de l'internet" et plus récemment à Lyon II dans le cadre de la licence professionnelle Colibre.
Je réside à Bruxelles et collabore occasionnellement à l'émission "Good Morning Stallman" présentée par Frédéric Péters sur Radio Panik.
J'ai choisi de m'engager avec l'April parce que le rôle joué par l'organisation, depuis de nombreuses années maintenant, pour alerter l'opinion publique et aiguillonner les décideurs concernant la thématique de l'informatique libre est remarquable. Je compte apporter ma pierre à l'édifice afin d'accélérer la prise de conscience chez les hommes de pouvoir, les décideurs publics en particulier, que l'essor du logiciel libre est hautement compatible avec "l'intérêt général" et, au-delà, avec le bien commun.